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L’avenir des sociétés technologiques : pourquoi le Canada est l’endroit idéal où s’installer et rester

BLG s’est associé au Centre d’innovation de l’Ontario (CIO) pour animer un panel sur un sujet névralgique : pourquoi une société technologique devrait-elle s’établir au Canada? Et surtout, que faire pour que les sociétés fondées au pays y grandissent et y restent?

Panélistes

Raed Kadri et Claudia Krywiak, de l’OCI, ont parlé des progrès accomplis en Ontario pour favoriser l’innovation et la commercialisation. 

Pourquoi le Canada?

Le Canada forme annuellement plus de 70 000 diplômés en sciences, technologies, ingénierie et mathématiques (STIM), compte des établissements de recherche de renommée mondiale et séduit des talents du monde entier par sa qualité de vie. Il est prisé pour la création de sociétés de technologie. Comme l’a dit Armen, nous avons les bons ingrédients : les talents, l’esprit, les infrastructures.

Les obstacles à l’expansion au Canada

Si les jeunes pousses qui s’établissent au Canada ne manquent pas de soutien à leurs débuts, les panélistes convenaient qu’elles rencontrent souvent des obstacles au moment d’amorcer leur expansion. Voici les principaux :

  1. L’accès aux capitaux : Les sociétés de capital de risque canadiennes tendent à se montrer prudentes, ce qui allonge la durée des cycles de financement.
  2. Les formalités réglementaires : Dans les domaines de la santé et des innovations de rupture en particulier, la réglementation peut retarder le développement et la commercialisation des produits.
  3. Le manque de capitaux aux stades avancés : Nombre de sociétés trouvent aux États-Unis des apports de capitaux supérieurs, consentis plus rapidement qu’au Canada. Leur départ est souvent définitif.
  4. Les chaînons manquants : Gillian a noté que le financement offert ne correspondait pas toujours aux besoins des entreprises à forte intensité de capitaux. Armen a ajouté qu’une fois en phase de croissance, les entreprises trouvent moins facilement les bons talents en vente et en commercialisation.

Qu’est-ce qui doit changer pour que l’élan des débuts ne se perde pas?

Le panel était unanime : l’écosystème technologique canadien doit évoluer pour mieux soutenir les sociétés technologiques à tous les stades, pas seulement à leurs débuts. Il a évoqué plusieurs pistes de solution :

  1. Élargir le bassin d’investisseurs : Des actions accréditives et des incitatifs fiscaux pour les particuliers à valeur nette élevée pourraient débloquer des capitaux vivement espérés.
  2. Améliorer l’accès pour les petits investisseurs : Donner aux petits investisseurs un meilleur accès aux marchés privés pourrait raviver l’appétit pour le risque.
  3. Mettre à profit la collaboration public-privé : Des apports publics équivalents à ceux obtenus d’investisseurs stratégiques pourraient accélérer les choses et offrir plus de souplesse que les modèles de capital de risque traditionnels.
  4. Étudier son marché : Selon Wayne, plutôt que d’espérer décrocher du financement des grands noms du capital privé, les fondateurs devraient étudier leur marché pour y trouver des investisseurs bien assortis à leur entreprise.

Bilan des réflexions : le Canada peut devenir l’endroit idéal où fonder et faire croître une société de technologie, mais il devra pour cela mettre plusieurs leviers en action : innovation dans les politiques, réforme des marchés financiers, contribution d’un réseau élargi d’acteurs.

Chez BLG, nous accompagnons les sociétés technologiques canadiennes à tous les stades de leur développement, de la constitution en société à l’acquisition. Nous comprenons les défis propres aux secteurs réglementés et les réalités de la croissance transfrontalière, et nous savons comment structurer le capital pour que puisse se concrétiser une vision à long terme.

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec les personnes-ressources ci-dessous.

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