Nos étoiles : Dolores Di Felice, Placements IA Clarington
Dans le cadre de ses fonctions de vice-présidente et conseillère juridique en chef chez Placements IA Clarington au cours des 11 dernières années, Dolores Di Felice a été témoin de grand nombre de changements, notamment au sein de la direction de son organisation, de son secteur et même de la pratique du droit.
L’associée de BLG Kathryn Fuller, dont la pratique s’axe également sur la gestion des investissements depuis plusieurs années, a discuté avec elle de divers sujets, dont l’avenir du droit.
Chez IA, le renouvellement est le mot d’ordre
Les dix dernières années ont été porteuses de changement chez iA Groupe financier, qui a renforcé son réseau centralisé de services de gestion du patrimoine en y intégrant diverses filiales, dont Placements IA Clarington. Cette tendance s’observe également dans d’autres grandes institutions financières. Les fonctions de Dolores ont évolué en conséquence.
Elle explique : « Mon équipe a passé de trois à sept membres, et nous offrons maintenant des conseils à plus d’acteurs en gestion du patrimoine chez iA, y compris un courtier en valeurs mobilières, un courtier en fonds communs de placement, et iA Clarington à titre de gestionnaire de fonds d’investissement. Au total, iA compte environ 65 juristes au Canada et aux États-Unis, et mon équipe n’est plus considérée comme une simple filiale, mais bien une partie intégrante du service juridique de l’entreprise. Nous sommes donc en mesure de mettre à profit notre expertise pour nous entraider. »
Cette transformation nécessaire a mis la table ces dernières années pour une proximité croissante entre les juristes d’iA et ses équipes consacrées aux activités opérationnelles. Les perceptions ont changé, tout comme les attentes, ce qui rend Dolores très enthousiaste.
« Nous étions auparavant un peu en marge; on nous demandait occasionnellement de répondre à des questions juridiques ou de rédiger des ententes, mais sans plus. Maintenant, nous participons activement aux aspects opérationnels, connaissons les objectifs de notre organisation, créons des liens plus solides et pouvons offrir des conseils plus concrets. Cette transformation est des plus logiques si nous voulons être considérés comme des partenaires de confiance. »
S’adapter au changement dans une multitude de contextes
Au sujet de la situation économique actuelle, Dolores affirme qu’elle s’attendait « à une reprise plus rapide ». Elle ajoute : « Il y a quelques signes d’une reprise, mais on attend toujours de voir comment les choses se développeront; tout semble s’articuler autour des taux d’intérêt ». Dans le secteur de la gestion des investissements, il est impossible de ne pas remarquer l’incidence de l’inflation sur les consommateurs. Heureusement, d’autres changements prometteurs s’opèrent en ce moment.
Les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) ont la cote ces temps-ci. Les sociétés ouvertes, comme iA, ainsi que les fonds communs de placement doivent donc composer avec plusieurs nouvelles obligations de déclarations et exigences, alors que leur secteur était déjà hautement réglementé. Les fonds d’investissement socialement responsables, les fonds axés sur le développement durable et d’autres produits similaires gagnent par ailleurs en popularité, ce qui risque aussi d’apporter son lot de changements. Cette récente tendance cadre avec les objectifs d’iA Groupe financier en matière d’ESG, qui comprennent notamment un engagement envers la durabilité.
Pour ce qui est des services-conseils dans son domaine, Dolores prévoit essentiellement une révolution de la technologie financière qui permettra aux conseillers de s’investir davantage auprès de leurs clients et de les aider de meilleure façon en utilisant des plateformes et des portails optimisés plutôt que de tout faire eux-mêmes.
Bref, l’équilibre entre la conformité et l’innovation comptera parmi les grandes priorités de Dolores à court terme, de même que la gestion des risques découlant des nouvelles technologies et manières de créer de la valeur dans un marché en évolution.
Premières impressions d’une profession en pleine réinvention
Dolores, dont une des filles étudie en droit, est impressionnée par l’importance qu’on accorde aujourd’hui aux enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion. « La prochaine génération sera peut-être celle qui fera réellement changer les choses. Les jeunes voient l’ÉDI comme une obligation, alors qu’il s’agissait pour nous d’un idéal. »
Le fait que la santé mentale soit maintenant vue comme une priorité la rend également optimiste quant à l’avenir du droit. « Je ne suis pas certaine d’avoir déjà réussi à atteindre un juste équilibre entre ma vie professionnelle et ma vie personnelle, mais les étudiants et étudiantes en droit ont appris à faire passer leur santé mentale en premier. Le bien-être ne se limite pas à la santé physique. Ce n’était pas nécessairement ma philosophie à cet âge. »
Ses débuts dans la profession aux côtés d’Edmund (Ed) Merringer et de Carol Derk, qui lui ont offert leurs précieuses perspectives, lui ont laissé une marque indélébile; elle a travaillé chez BLG pendant 20 ans avant d’entrer au service d’iA.
« Je fais maintenant affaire avec BLG en tant que cliente parce que j’ai totalement confiance en l’expertise de ses juristes. Ils et elles possèdent des connaissances sectorielles approfondies et je sais que j’obtiendrai à tout coup des conseils juridiques pragmatiques et stratégiques. »