Activités communautaires

Des cœurs réchauffés le temps d’un dîner au Calgary and Area Child Advocacy Centre

Lorsque la crise de la COVID-19 a éclaté, les membres de notre bureau de Calgary ont su qu’un grand nombre de personnes seraient durement touchées, notamment dans le secteur des soins de santé. Ils ont vite pensé à l’un de leurs partenaires communautaires locaux, le Calgary and Area Child Advocacy Centre (CCAC).

Le CCAC est un organisme sans but lucratif qui lutte contre la violence faite aux enfants en adoptant une approche intégrée. Il travaille en étroite collaboration avec ses partenaires, notamment les services de santé de l’Alberta et le service de police de Calgary, pour assurer la sécurité des enfants et des jeunes.

Ruxandra Andreiasi, de l’équipe Clients et marchés de BLG, a demandé à Karen Orser, chef de la direction du CCAC, ce que pouvait faire le cabinet pour aider le Centre en ces temps éprouvants.

« Que diriez-vous d’un dîner chaud? », a-t-elle ajouté.

Agréablement surprise, Karen a expliqué que le Centre vivait un grand stress en ce moment en raison de la crise de la COVID-19. « Un dîner chaud est une délicieuse idée, même si nous devons nous tenir à deux mètres les uns des autres! », a-t-elle répondu.

Karen a été nommée chef de la direction du CCAC en septembre 2019. Titulaire d’un MBA pour cadres en exercice de l’Université Royal Roads, elle était auparavant présidente et chef de la direction de l’organisme Grands Frères Grandes Sœurs (GFGS) de la région de Calgary.

L’équipe de Calgary s’est donc attelée à organiser le dîner sans tarder.

« Nous croyons en la mission du CCAC », nous a expliqué Ruxandra au téléphone, avant de décrire la magnifique salle d’attente du Centre, qui est pour ainsi dire un parc intérieur, agrémenté de peluches pour les jeunes enfants et de consoles de jeu Xbox pour les plus âgés.

L’approche intégrée du CCAC consiste à réduire les effets à long terme d’un traumatisme chez l’enfant en lui proposant sur place tous les services possibles, de l’enquête à l’aide médicale, en passant par la thérapie. Lors des enquêtes, les entrevues judiciaires sont filmées (ou enregistrées) pour éviter à l’enfant de revivre son expérience traumatisante.

Depuis maintenant quatre ans, BLG s’investit auprès du Centre, à titre bénévole et en tant que commanditaire.

Melinda Park, associée chez BLG, siège au conseil d’administration du CCAC et en préside le comité sur la gouvernance. Plusieurs autres acteurs importants font partie du CA, notamment l’un des chefs adjoints du service de police de Calgary et un surintendant principal de la GRC. « C’est un privilège de siéger à ce conseil d’administration en leur compagnie », a affirmé Melinda, avant d’ajouter que chaque réunion commence par une étude de cas afin de remettre les choses en perspective.

« Constater à quel point un enfant a souffert et voir les mesures prises pour l’aider nous donne une incroyable leçon d’humilité », poursuit Melinda.

« Constater à quel point un enfant a souffert et voir les mesures prises pour l’aider nous donne une incroyable leçon d’humilité. »

Debra Mauro, membre de longue date du conseil d’administration, déclare être « incroyablement fière du travail effectué au quotidien par le personnel du Centre ».

En parlant de sa récente expérience au CCAC, Karen nous a confié être ébahie par l’engagement des membres de BLG et le travail qu’ils ont accompli au fil des années. « L’important, ce ne sont pas les transactions, mais bien de tisser des liens étroits et approfondis », clarifie-t-elle.

« L’important, ce ne sont pas les transactions, mais bien de tisser des liens étroits et approfondis. »

« Nous sommes très reconnaissants de notre partenariat avec BLG », conclut-elle.

Malgré la nature difficile des dossiers qu’elle traite au quotidien, Karen retire beaucoup de fierté de son travail et se réjouit particulièrement « de la façon dont le centre épaule les familles et du fait que les enfants parviennentvéritablement à guérir » Elle insiste sur ce dernier point comme si elle voulait nous rappeler (et peut-être aussi se rappeler) que l’espoir subsiste malgré les traumatismes.

>Elle nous a par la même occasion appris que le CCAC faisait aussi de la prévention : « Nous voulons sensibiliser le public. »

Elle rappelle que la violence faite aux enfants est un problème qui nous touche tous : la collectivité doit s’unir et signaler les comportements inappropriés.

La sensibilisation est cruciale pour prévenir la maltraitance. Certaines statistiques présentes sur le site Web du centre risquent d’ailleurs de vous donner froid dans le dos. En effet, le CCAC vient en aide en moyenne à 56 enfants et familles chaque mois par l’entremise de son programme de soutien aux victimes. De plus, il évalue 133 nouveaux cas par mois.

Après le dîner, Christine Fowler, directrice de l’administration du CCAC, a envoyé à Ruxandra un message de remerciement qui se terminait ainsi : « Savoir que des gens se soucient de notre bien-être et sont prêts à nous soutenir d’une si belle manière nous fait chaud au cœur. Je vous remercie sincèrement de nous avoir fait sourire en cette période difficile. Merci de votre précieux appui! »