Foule de gens interconnectés

Nos étoiles : Rahim Esmail, TELUS

Rahim Esmail

L’un de nos anciens, Rahim Esmail, occupe actuellement le poste de conseiller juridique principal au sein des Services juridiques de TELUS. À ce titre, il gère des opérations stratégiques novatrices dans le secteur des technologies qui visent à optimiser les méthodes du géant des télécommunications. La pratique de Rahim s’axe notamment sur les services de téléphonie mobile et fixe de base de TELUS ainsi que sur les entreprises en démarrage du secteur des technologies médicales et agricoles. Il a également travaillé sur divers projets spéciaux, dont le premier appel public à l’épargne de TELUS International. En tant que maître de stage auprès des étudiants et étudiantes du programme pour les conseiller·ères juridiques de la faculté de droit de l’Université de la Colombie-Britannique, Rahim s’investit dans la réussite des juristes d’entreprise de la prochaine génération. Il a également été reconnu à titre d’étoile montante en 2021 dans la liste des grand·es avocat·es de moins de 40 ans de Lexpert.

Lors d’un entretien avec son ami et ancien collègue Bill Woodhead, associé chez BLG, Rahim a discuté du nouveau paysage juridique axé sur le numérique qui attend les avocats et avocates novices ainsi que de l’importance de continuer à perfectionner ses compétences et de ne jamais oublier l’aspect humain.

Le changement est la seule constante

Par expérience, Rahim sait que les entreprises, au cours de la dernière décennie, ont dû s’adapter à d’innombrables changements technologiques – et que la pandémie n’a fait qu’accélérer les choses. Dans le but de contribuer aux efforts de transformation numérique de TELUS, il a notamment fait évoluer sa pratique pour se spécialiser dans les technologies infonuagiques. Rahim agit aussi comme conseiller juridique principal dans le cadre de certains des principaux partenariats technologiques de TELUS, par exemple son alliance stratégique avec Google d’une durée de 10 ans annoncée en 2021.

« Alors que l’évolution des technologies change nos façons de vivre et de travailler, la prestation des services juridiques se transformera elle aussi. La prochaine génération de juristes devra savoir s’adapter et utiliser de nouveaux outils afin d’optimiser la pratique du droit », affirme Rahim.

Les avocats et avocates peuvent maintenant tirer parti de l’automatisation des contrats, des processus touchant l’administration de la preuve électronique et des tâches courantes dans leur pratique. Ceux et celles qui s’attaquent à des problèmes complexes en fournissant des conseils stratégiques et ciblés à leurs clients continueront d’être les mieux positionnés pour exceller.

La valorisation croissante des compétences générales à titre de compétences fondamentales

Bien que tous les juristes devront s’adapter aux nouveautés technologiques, l’aspect humain continuera de gagner en importance dans le contexte juridique actuel en raison des changements sociaux et du passage aux modes de travail à distance.

« Les bons leaders se concentreront de plus en plus sur l’engagement, les relations interpersonnelles, le bien-être, la diversité et l’inclusion. »

Pour perfectionner ses compétences dans ces domaines, Rahim les traite comme n’importe quel autre champ d’expertise. Les leaders en devenir devraient par exemple saisir les occasions d’en apprendre davantage auprès de mentor·es chevronnés et chercher à suivre des programmes de formation juridique continue ou d’autres cours. En outre, Rahim souligne l’importance d’entretenir des liens avec la communauté locale et la prochaine génération de juristes afin de contextualiser des enjeux sociaux répandus ou émergents.

Conseils à la prochaine génération

Pendant son parcours chez BLG, Rahim a reçu un conseil de l’associé Sean Muggah qui l’a marqué : garde l’esprit ouvert. Il donne maintenant le même conseil aux stagiaires avec qui il travaille.

« Généralement, les étudiants et étudiantes sont impatients de travailler dans un domaine particulier et veulent y mettre tous leurs efforts. Toutefois, je crois qu’il est bénéfique pour les juristes en début de carrière d’explorer plusieurs domaines de pratique, même s’ils semblent intimidants ou cadrent moins avec leurs intérêts », affirme Rahim.

Dans son rôle de maître de stage, Rahim est aux premières loges pour témoigner de l’enthousiasme et de la soif d’apprendre de la prochaine génération. Il est surtout impressionné par l’ambition de ses étudiants et étudiantes et leur souhaite de la conserver tout au long de leur carrière.


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