Foule de gens interconnectés

Nos étoiles : Grégoire Baillargeon, BMO Groupe financier

Grégoire headshot

La récente nouvelle en a réjoui plusieurs : Grégoire Baillargeon assurera la présidence de BMO Groupe financier, Québec, dès cet automne. Pour le principal intéressé, c’est une nouvelle étape au sein d’une longue carrière après plus de 17 ans chez BMO, où il demeure entre-temps directeur général et cochef, BMO Marchés des capitaux, Québec.

Pour BLG, où Grégoire Baillargeon a fait ses premiers pas professionnels, c’est aussi une grande fierté. André Dufour, associé directeur du bureau de Montréal, et Claudine Millette, chef national des affaires, groupe Services financiers, se sont entretenus de son parcours avec lui, de même que de sa vision d’avenir.

Le secteur bancaire : un pilier économique, un agent de changement

En acceptant la présidence de BMO Groupe financier, Québec, Grégoire Baillargeon se dit conscient de succéder à de grosses pointures (Jacques Ménard, Claude Gagnon) mais entend marcher dans ses propres souliers. La raison d’être de BMO – « Avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires » - lui sourit d’emblée.

C’est au fil des ans que le jeune professionnel s’est lui-même mobilisé en faveur de certaines causes et qu’avec le sentiment du privilège est né celui de la responsabilité. Le Musée McCord et l’Hôpital de Montréal pour enfants ont guidé ses premiers pas en implication communautaire et continuent de l’interpeller. Centraide demeure pour lui l’organisme caritatif par excellence, luttant contre la vulnérabilité, assurant un tissu social solide et faisant flèche de tout bois, études à l’appui, afin d’agir où les besoins se font les plus criants.

Influence et empathie chez le leader

Les dernières années, perturbées par la COVID-19, ont vu la vie personnelle et la vie professionnelle des gens se reconfigurer, certes avec quelques avantages, mais non sans défis. Lui-même père de deux enfants, Grégoire Baillargeon y a vu l’occasion de revoir son leadership dans l’organisation et de redoubler d’empathie, sensible aux réalités changeantes d’employés qui tentent tant bien que mal de maintenir leur performance dans l’adversité. C’était l’occasion d’une écoute plus attentive, d’un support plus flexible; c’est aussi un modèle pour la route devant lui.

« L’une de mes plus grandes réalisations ces dernières années a trait à la santé mentale, dont on parle beaucoup mais qu’on ne comprend pas vraiment. Le concept n’a rien de noir et blanc : il se présente plutôt comme un spectre. Tant d'un point de vue de leader dans mes interactions avec d’autres membres de l’équipe ou même pour moi personnellement, la vie a récemment gagné en profondeur. Elle exige d’évaluer la performance dans son contexte. »

La naissance du leadership

Bien des années avant sa prestigieuse promotion chez BMO, Grégoire Baillargeon se voyait un jour offrir un stage chez BLG. Il garde de ses débuts professionnels le meilleur des souvenirs, évoquant le leadership tranquille de François Morin, qui lui a donné sa première chance, et la confiance que lui avait accordée John Godber pour mieux lui donner des ailes. Grégoire sera au premier rang pour applaudir le bicentenaire de BLG, l’an prochain.

Aujourd’hui lui-même en position d’accueillir et de guider une nouvelle génération de jeunes professionnels, Grégoire Baillargeon souligne que le leadership dans une organisation peut venir de tous, même des juniors. Tous les petits gestes, mis ensemble, mènent vers un grand impact.


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