Le 2 avril 2025, le président Trump a publié un décret imposant des tarifs « réciproques » à presque tous ses partenaires commerciaux, de même que des tarifs sur toutes les importations d’automobiles.
Nouvelles mesures tarifaires américaines
Comme les prévisions l’indiquaient, les tarifs réciproques annoncés sont propres à chaque pays et commencent à 10 % – sauf pour le Canada et le Mexique, qui font l’objet de régimes distincts.
On s’attendait à ce que les tarifs douaniers propres à chaque pays se basent sur une variété d’éléments, mais le président américain a plutôt présumé que le déficit d’un partenaire commercial découle nécessairement de barrières tarifaires et non tarifaires pour calculer ses tarifs réciproques.
Ceux-ci ne s’ajoutent pas aux tarifs sur l’acier, l’aluminium et les automobiles, qui sont régis par d’autres proclamations et décrets.
La surtaxe de 25 % sur les automobiles et les pièces automobiles importées est entrée en vigueur le 3 avril 2025, comme précédemment annoncé.
Notablement, pour les importations d’automobiles admissibles au traitement tarifaire préférentiel de l’ACEUM, les tarifs ne s’appliqueront qu’au contenu non américain, lequel sera déterminé selon un processus précis.
Ils toucheront les véhicules à passagers, les véhicules utilitaires légers et un large éventail de composantes (pneus, moteurs, fournitures informatiques automobiles, etc.).
La réponse canadienne et ses incidences
En réponse à l’entrée en vigueur des tarifs automobiles, le premier ministre Carney a annoncé l’imposition de tarifs de rétorsion de 25 % sur toutes les importations d’automobiles des États-Unis. Comme c’est le cas pour leur pendant américain, ils ne seront appliqués qu’au contenu non canadien des importations conformes à l’ACEUM.
À noter que les droits de douane canadiens ne toucheront pas les importations de pièces automobiles.
Dans son annonce, M. Carney a mis l’accent sur la possibilité pour le Canada de se tourner vers des alliés commerciaux autres que les États-Unis.
Et maintenant?
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